En 1970 au Japon, les premiers essais de voitures autonomes eurent lieu. Actuellement, plusieurs grandes marques de voitures comme Tesla, Audi, Mercedes-Benz, PSA, Toyota, Renault ont des voitures autonomes beaucoup avancées. Google s’est même mise sur ce chemin et avait présenté un « Google, car » en 2014. Alors au vu de toutes ces activités, on pourrait penser que c’est pour bientôt. Mais qu’en est-il vraiment ?
Les différents niveaux d’autonomie
Le terme voiture autonome est relatif puisqu’il existe plusieurs niveaux.
- Niveau 1
Le conducteur ne bénéficie que d’une assistance à la conduite comme l’ABS, ESP, le régulateur de vitesse. Mais le conducteur doit encore gérer la direction de la voiture.
- Niveau 2
Une voiture autonome de ce niveau peut exécuter certaines tâches sans l’intervention du conducteur comme la correction de la trajectoire dans une file de circulation. La voiture est aussi équipée d’une aide au stationnement. Cependant, le conducteur doit toujours rester au volant.
- Niveau 3
À partir de ce niveau, l’environnement est surveillé. La voiture est alors capable de garder la bonne distance de sécurité, décélérer si besoin et doubler quand le clignotant est actionné. Un conducteur est quand même toujours indispensable.
- Niveau 4
Ici, la conduite est totalement automatisée sur certaines conditions comme sur l’autoroute.
- Niveau 5
La voiture est totalement autonome et peut rouler sur tous types de routes sans l’intervention du conducteur.
La commercialisation des voitures de niveau 3 autorisées
Pour l’instant, seuls les niveaux 1 et 2 sont commercialisés. Mais dès le début de cette année 2021, l’ONU autorise que les véhicules possédant les premières fonctionnalités du niveau 3 puissent être commercialisés. Plus précisément, il s’agit d’autoriser les fonctionnalités de maintien de la route à une vitesse ne dépassant pas les 60 km/h. Ce règlement permettra d’avoir une conduite automatisée sur les bouchons. Mais pour l’instant, cette nouvelle n’est profitable que pour l’Allemagne. En effet, pour qu’un pays en profite, il doit homologuer ce règlement et changer leur Code de la route. Seule l’Allemagne les a faits pour l’instant.
Pour voir d’autres évolutions, attendez quelques années
Pour voir d’autres fonctionnalités du niveau 3 et l’arrivée du niveau 4, il faudra attendre entre 3 à 5 ans. Pour le niveau 5, c’est encore beaucoup plus complexe et rien de précis n’est encore connu. Mais il faut savoir que les États-Unis et la Chine ne sont pas concernés par ces règlements. Ils peuvent alors imposer leur propre homologation. Leur voiture autonome d’autres niveaux pourraient alors sortir plus tôt que pour les autres.